Guillaume André

Le concept psychanalytique du « moi-peau » développé par Didier Anzieu établit un parallèle entre l’enveloppe corporelle et l’enveloppe psychique.
L’enveloppe est une frontière, elle matérialise les échanges entre l’intérieur et l’extérieur. Trop hermétique elle asphyxie, trop poreuse elle rend vulnérable.

| Habemus Corpus |

Né du plaisir mêlé de la danse et du dessin le travail figuratif de Guillaume André relève autant de l’expression corporelle que de la peinture.
Il s’agit de représenter le corps sans modèle en laissant libre cours au ressenti. L’inconscient s’exprime au travers du corps puis de l’outil pour se matérialiser dans l’œuvre. Du spirituel au matériel l’esprit s’incarne.

Le concept psychanalytique du « moi-peau » développé par Didier Anzieu établit un parallèle entre l’enveloppe corporelle et l’enveloppe psychique.
L’enveloppe est une frontière, elle matérialise les échanges entre l’intérieur et l’extérieur. Trop hermétique elle asphyxie, trop poreuse elle rend vulnérable.

| Agora |

L’abstraction est pour Guillaume André avant tout une recherche esthétique au sens musical du terme. Si sa pratique de la figuration relève de l’introspection, l’abstraction se tourne d’avantage vers le public et son plaisir. Il compose avec l’harmonie des couleurs, le rythme des formes et la variété des textures dans un travail de la lumière : voilée, déformée, colorée, diffractée par le verre. Le matériau froid devient vivant, évoluant au fil du temps, du jour et des saisons.